La tondeuse en cuma !
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Chaque année, l’Union des cuma intervient pendant une matinée dans une classe de Master Economie Sociale et Solidaire à l’Université du Mans.
Cette classe comprend une vingtaine d’étudiants en provenance de la France et de plusieurs pays Africains. C’est un moment très riche qui permet de présenter les cuma à des jeunes qui n’ont jamais entendu parler de notre organisation !
La commande est claire «expliquer aux jeunes le fonctionnement et les spécificités de nos coopératives». Au-delà des éléments juridiques, il s’agit aussi de rappeler les valeurs défendues dans les cuma et l’importance de la dimension humaine.
Les jeunes sont intéressées par la vie des cuma au quotidien et par les pratiques du métier d’animateur de Fédération.
Donner de son temps ?
C’est l’une des premières questions posée aux étudiants : «comme dans les Cuma, seriez-vous prêts à donner de votre temps, bénévolement pour vos collègues ?»
Pendant quelques instants la réponse se fait attendre, jusqu’à l’intervention d’une étudiante «mon engagement serait sans doute fonction de l’ambiance du groupe !». Le ton est donné.
Après 2 heures de présentation, un exercice est proposé aux jeunes, et si demain, vous deviez acquérir une tondeuse dans le cadre d’une cuma, quels seraient les points à prendre en compte ?
La cuma tondeuse
Les jeunes se mettent en sous-groupe en fonction de leur affinité (question de confiance entre les membres). La constitution d’une cuma génère la mise en place d’un Bureau. Les responsabilités sont partagées. Un secrétaire est nommé, les notes sont prises.
Les étudiants ont une très bonne compréhension du fonctionnement des cuma. Ils insistent sur la prise en compte des valeurs, sur l’accueil des jeunes adhérents.
Et la place de la femme ?
Sur les 5 groupes constitués, surprise, 4 groupes ont élus un homme comme Président ! Question de représentation ? Comme dans les cuma, la place de la femme serait un sujet à approfondir, même si les choses évoluent positivement.
Et la suite ?
Nous avons la chance en Sarthe, d’avoir au sein de l’Université, 2 classes de Master en Economie Sociale et Solidaire. Ces rencontres favorisent les échanges et permettent de partager des visions communes de l’ESS. Les contacts sont fréquents et positifs.
Merci à Laurent Pujol, Responsable pédagogique à l’Université pour sa confiance.
Philippe COUPARD