Marie-Claire Vignon enseigne la gestion en lycée agricole et juge tout naturel d’intégrer les cuma à son enseignement, et d’accompagner ses élèves aux portes ouvertes organisées par le réseau.
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Marie-Claire Vignon est professeur de gestion au lycée agricole Saint-Clair à Derval, dans la Loire-Atlantique, depuis 1999.
Titulaire d’une maîtrise en droit et gestion, elle enseigne la gestion et l’économie de l’exploitation. Elle souhaite transmettre à ses élèves une image réaliste du monde agricole, c’est pourquoi elle leur montre la pluralité des acteurs qui gravitent autour de l’exploitation. Les cuma ont toujours fait partie de son paysage, c’est naturellement qu’elle les intègre dans le parcours scolaire de ses élèves. En effet, elle tient à ce qu’ils comprennent la philosophie de ce fonctionnement coopératif, qui n’a rien à voir avec celle d’une entreprise.
Cette année, elle enseigne aux BTS ACSE et aux BTS GDEA. Des étudiants qu’elle définit « pour une partie d’entre eux, [comme] les futurs adhérents et les futurs collaborateurs des cuma ». Les cuma sont des supports essentiels pour ses cours de gestion. « L’avantage, c’est leur transparence et leur ouverture, explique Marie-Claire Vignon. Comme ce ne sont pas des entreprises et qu’elles n’ont pas un but lucratif, elles partagent leurs chiffres et leurs méthodes de calcul des prix de revient. »
Comment intégrer les cuma dans les cours ?
Marie-Claire adapte sa pédagogie à son public. Pour les BTS, il faut du terrain, des exemples parlants et des intervenants avec qui échanger. Dans le passé, elle a toujours organisé des visites dans les cuma pour ses classes et fait intervenir des animateurs de l’ancienne FDcuma 44. Elle participe aujourd’hui avec ses élèves à toutes les éditions des portes ouvertes organisées par l’Union des cuma des Pays de la Loire.
Transmettre aux élèves une image réaliste du monde agricole
Les élèves en BTS ACSE, qui ont participé aux portes ouvertes 2021, ont apprécié être accueillis dans une cuma et participer à différents ateliers comme le fonctionnement coopératif, les charges de mécanisation ou encore celui sur l’emploi. C’était aussi l’opportunité d’échanger avec des salariés et des adhérents pour mieux appréhender leur métier et leur implication dans la cuma. Cette journée donne enfin l’occasion de se projeter dans un potentiel futur lieu de travail, pour ceux se dirigeant vers le métier de chauffeur ou mécanicien.
L’avis des élèves sur le rôle des cuma dans l’installation
C’est de manière très spontanée et unanime que les élèves présentent la cuma comme un facilitateur à l’installation des jeunes. Premièrement, elle permet de limiter les investissements matériels sur l’exploitation et donne accès à un matériel performant. Ils relèvent aussi son rôle social : « La cuma crée du lien social, parfois les adhérents vont s’y rendre, même en basse saison, pour se retrouver et aller boire le café. » Elle est aussi vue comme un lieu d’échange de pratiques et d’entraide.
Il aura fallu le travail conjoint des députés et des sénateurs pour aboutir à l’adoption de deux mesures structurantes proposées par le Réseau Cuma, que sont l’introduction d’un module visant les agroéquipements et les coûts de mécanisation pour les nouveaux installés, et la création d’un service civique agricole.
L’installation en agriculture est un enjeu majeur pour l’avenir du secteur. Cécile Gazo, docteure en sociologie, a consacré sa thèse à cette problématique sous le titre : Qui pour gouverner dans l’installation en agriculture ?. Son travail met en lumière la multiplication des acteurs impliqués et la complexité des politiques publiques en la matière.
La CUMA de ST Pierre œuvre depuis 2022 a améliorer les conditions de vie au travail de ses salariés en impliquant des administrateurs attentifs au sujet.
La Cuma des Ormes, située dans le département de l'Aube à Feuges, a été lauréate à 2 reprises pour le Prix CESER (Prix des solidarités rurales du Grand Est).
Parler d’emploi, et notamment d’emploi en CUMA; c’était l’objectif d’une journée Agilité de conduite organisée à la CUMA de Lautrec (Tarn) mobilisant les participants sur leur talent de chauffeur. Quand le jeu accompagne le sérieux, la convivialité est de mise et les dialogues avec les jeunes ont permis de partager l’attrait de nos métiers.
Mardi 4 février 2025 s’est tenu le séminaire de (presque) fin du projet ALIAGE. Débuté en 2022, il était temps de restituer aux agriculteurs et agricultrices les premières conclusions de ce projet, qui visait à s’appuyer sur les innovations couplées d'agriculteurs pour soutenir l'émergence de systèmes agricoles sans glyphosate.
Les cuma de l’Ouest viennent de publier l’édition 2025 de leur Guide Prix de Revient. Ce guide, indispensable pour les responsables de cuma, propose 80 fiches matériels et 12 études “chantier complet”. Ces références sont essentielles pour évaluer la performance économique des matériels en cuma et étudier la faisabilité de nouveaux projets.
Après sa rencontre le 4 février avec la Ministre Annie Genevard, la FNCuma se félicite de l’adoption de plusieurs avancées dans le cadre du projet de loi d’orientation agricole, les députés ayant introduit un volet mécanisation au diagnostic modulaire pour les nouveaux installés, et les sénateurs ayant adopté en commission la création d’un volontariat agricole pour l’ensemble de l’agriculture.
À Marcillac-Saint-Quentin, en Dordogne, la méthanisation s’impose comme une solution innovante au service des agriculteurs et du territoire. Gilles Tremouille, agriculteur et membre du conseil d’administration de la Fédération des CUMA de Dordogne, partage son expérience et les bénéfices de cette technologie.
L'aide exceptionnelle à l'embauche d'alternants mise en place en 2020 et qui ne concernait plus que les apprentis depuis le 1er mai 2024 est arrivée à échéance le 31 décembre 2024. Les modalités d'aides accordés à l'apprentissage changent en 2025.
Le projet ATIRHA vise à améliorer l’accompagnement des projets de transition des fermes et des collectifs de travail avec qui elles sont en lien (transmission installation et toute forme de changement sur les organisations impactant le facteur humain – départ d’associé, accueil d’un salarié, etc.) en proposant une approche systémique, anthropocentrée des relations humaines et de l’organisation du travail.
Au-delà des services rendus tels que la mutualisation des risques, la sécurisation des revenus et l’accompagnement dans les transitions, l’engagement coopératif joue un rôle primordial dans l’entretien du tissu social agricole et la dynamisation des territoires.
Installée dans le Lot-et-Garonne, la Cuma Aptoca se distingue par son approche innovante et son engagement pour l’avenir de l’agriculture locale. Spécialisée dans la récolte de légumes destinés à la conserve, cette coopérative agricole met en place des actions concrètes pour améliorer la Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT) de ses membres, tout en renforçant l’attractivité de la profession.
"Plus il y a de membres de Cuma sur un territoire, moins il y a de consommation de pesticides." Une étude récente réalisée par des chercheurs de l’Université de Rennes et de l’Institut Agro Rennes-Angers et publiée dans la revue scientifique Ecological Economics met en lumière l’impact environnemental positif des Cuma sur la réduction de l’utilisation des pesticides en France.
Le Club Partenaires Cuma France démarre l'année sur les chapeaux de roues avec une journée Normande accueillie par les Fédérations Normandie Ouest et Seine Normande.
La neige fait son grand retour ! C’est l’occasion de faire un point sur la réglementation propre aux opérations de déneigement et de salage réalisées par les Cuma sollicitées à ce sujet par leurs collectivités locales.
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