Cultures associées : rendez-vous annuel du projet IntercropValuES

Le projet

Pour rappel, le projet IntercropValuES vise à exploiter les avantages des cultures associées pour concevoir et gérer des systèmes de culture productifs, diversifiés, résilients, rentables et respectueux de l’environnement, acceptables pour les agriculteurs et acteurs de la chaîne agroalimentaire . Il développe à la fois une action de recherche scientifique pour mieux comprendre et modéliser le fonctionnement intime des intercultures et une analyse détaillée des verrous et leviers au niveau de la filière pour identifier des solutions crédibles pouvant être adoptées par les agriculteurs et les acteurs de la filière.

La mise en œuvre d’IntercropValuES s’appuie sur un réseau de 13 cas d’étude de co-innovation (CICS), situés au Danemark, en Suède, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Espagne, en République serbe, en Italie, au Mozambique et en Suisse. L’un des cas d’étude français est un groupe d’agriculteurs de la région angevine, accompagné par l’Union des Cuma Pays de la Loire, le GABB Anjou, l’INRAE, la FRCuma Ouest et la FNCuma. 

Les machines au cœur de la réflexion

Ce consortium fut l’occasion de présenter les avancées des différents groupes de travail, et notamment la présentation des résultats de traques aux innovations d’Esther Fouillet et Hardien Pham (INRAE), qui ont exploré les logiques de gestion des agroéquipements pour la culture de mélanges d’espèces ainsi que l’appropriation des mélanges d’espèces par les agriculteurs en lien avec la dynamique des agroéquipements. 

Les premiers résultats sont disponibles ici

Un moment convivial fut la visite d’une des fermes universitaires, qui constituent la plateforme technologique de l’UCLouvain dédiée aux grandes cultures, à l’élevage et au maraîchage. Sur plus de 100 hectares dont la moitié conduits en bio, les enjeux agricoles, environnementaux et alimentaires actuels y sont étudiés à la loupe.

Alimentation humaine et animale

Un focus a été fait sur les parcelles accueillant des cultures associées, destinées à l’alimentation humaine et animale. Différentes espèces sont étudiées en association, avec une attention particulière sur l’effet de ces associations sur les maladies ou ravageurs. Par exemple, des plantes en association avec le colza sont étudiées avec différents intérêts : le nyger, qui attire les limaces ; le lin, qui couvre le sol pour diminuer le développement des adventices ; le trèfle violet, qui résiste au désherbage du colza, etc.

Un semoir à trois trémies est utilisé pour semer les cultures associées, à différentes profondeurs selon les espèces :

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